créations

Chaque œuvre est unique. Inspirées par la nature, elles favorisent la méditation.

« Il faut laisser une large place au vide cette marge de rêve cette infinie de possible » énonçaient les moines Zen au 7éme siècle alors qu’ils  cherchaient à travers un coup de pinceau rapide le fulgurant déclic mental de l’éveil. Réduire l’univers à sa plus simple expression suggérer plutôt que formuler créer avec la plus grande économie de moyen est la directe traduction graphique de la conception zen du monde.

Ses œuvres sont souvent inspirés de Haïkus, poèmes japonais qui ouvrent les portes de l’inspiration et de la méditation.

C’est cet univers que l’on retrouve dans sa dernière création « Le rêve de l’arbre ».

 

Haîkus du “Rêve de l’Arbre”

 

Cerisier fleuri                                                Cerisier en fleurs

Victorieuse en vie                     Branche victorieuse bourdonne

L’hiver est parti                                  D’abeilles joyeuses

 

Au départ le dessin, rapidement l’arbre s’impose, un arbre massif vivant qui élance ses branches.

Souvenir du Japon « Heureux comme un arbre à Nara » Ainsi aurait pu se nommer cette création.

Etes-vous déjà allé à Nara, sur l’île  Miyajima, à Kyoto ?

Les arbres semblent savoir qu’ils seront entretenus et respectés. Même creux, ils sont soignés avec des onguents, leurs branches soutenues.

Nul ne peut comprendre le Japon, s’il n’a pas fait cette expérience et bien malheureux celui qui ne l’a pas compris. Ou bienheureux, car il ne connaitra pas cette souffrance quand il n’y est pas.

Ainsi, ce sera « Le rêve de l’arbre » est-ce un arbre qui rêve de refleurir  au printemps après l’hiver, la sécheresse, les turpitudes de sa vie ?

L’artiste qui rêve de retourner au Japon et qui rêve des arbres de Nara ?

Ou alors les deux ?

Les gouttes craquelées, sont-ce des larmes ? Est-ce la sécheresse qui le tourmente ?

Le marbre est craquelé, blessé mais réparé par à la technique du kintsugi.

Les blessures sont réparées, magnifiées, résilience de la vie qui rend plus fort.

Ce qui ne détruit pas rend plus fort.

L’arbre victorieux refleurit.

La branche de l’arbre, parsemée de fleurs éclosent, des abeilles butinent.

L’œuvre se compose en tétraptyque qui se lit à partir  côté gauche en allant vers la face puis le côté droit et enfin se termine sur la partie supérieure

 

Fleurs de néflier

Blancheur et délicatesse

Soleil de printemps

 

"REBORN" Création originale pour l'exposition "Savoir faire des Takumi"